Des complications peuvent être observées à la suite de la pose de prothèses mammaires, comme le rejet ou bien encore la rupture précoce de la prothèse. Voici des précisions sur les symptômes de ces risques.
Les symptômes du rejet d’une prothèse mammaire
La contracture capsulaire, appelée aussi coque, est une sorte de rejet de la prothèse mammaire. La coque mammaire correspond à la formation d’une enveloppe fibreuse épaisse et rigide, autour de l’implant.
Ce phénomène déforme ou déplace l’implant mammaire et peut modifier l’aspect extérieur du sein. Dans les cas graves de contracture capsulaire, la solution est le changement ou le retrait des prothèses mammaires.
Les symptômes de la contracture capsulaire :
- douleur et inconfort
- durcissement et raideur de la poitrine
- manque de mobilité du sein
- asymétrie d’un des seins
- déviation du mamelon
- perte de sensation dans une partie du sein
- déplacement de l’implant mammaire
Le déplacement ou la rotation de l’implant peuvent aussi être considérés comme des sortes de rejets de l’implant. Ce sont des complications qui peuvent être résolues grâce à une réintervention. Avec la pose d’implants, d’autres risques sont possibles : une infection, un hématome important, un sérome péri-prothétique, etc.
Que faire en cas de rejet de prothèses mammaires ?
Si la patiente ressent des symptômes de contracture capsulaire ou bien tout autre signe clinique inhabituel, il faut qu’elle consulte son praticien. Une douleur, un signe d’inflammation, une augmentation ou une diminution de volume, une consistance différente au toucher ou encore un déplacement de l’implant doivent alerter la patiente.
Toutes ces complications sont rares et peuvent se traiter, une réintervention est parfois nécessaire. Il faut que la patiente reste attentive aux anomalies de sa poitrine. Il est important qu’elle palpe régulièrement ses seins et qu’elle réalise un suivi annuel, afin de surveiller les prothèses mammaires.
Comment détecter une rupture d’implants mammaires ?
Les prothèses mammaires ne sont pas définitives, elles ont une durée de vie de 10 à 20 ans. C’est la raison pour laquelle il faut changer les prothèses mammaires en prévention tous les 15 à 20 ans. Dans de rares cas, des ruptures précoces sont possibles.
La cause de la rupture précoce de l’implant est parfois difficile à déterminer, elle peut être due à une activité physique intense, à un traumatisme violent ou encore à une mauvaise tolérance de l’organisme.
Dans le cas d’une rupture d’un implant rempli de solution saline, le liquide se résorbe naturellement dans le corps, sans dangers pour l’organisme. La patiente constate vite la rupture de la prothèse, car le dégonflement du sein est rapide.
Dans le cas d’un implant rempli de gel de silicone, la rupture est souvent asymptomatique et est détectée lors d’un rendez-vous de suivi. La fuite du gel est très lente et va être contenue dans son enveloppe les premiers temps.
Il peut aussi y avoir des symptômes, comme un gonflement, une modification de la forme ou de la texture ou encore une douleur. Pour détecter une rupture précoce de l’implant en gel de silicone, il faut que la patiente reste alerte sur les éventuelles anomalies et qu’elle effectue un suivi régulier.