Le brazilian butt lift, ou lipofilling fessier, est une alternative à la pose d’implants fessiers.
Cette technique est beaucoup moins invasive. Elle implique des cicatrices plus discrètes et qui ne sont pas localisées sur les fesses.
BBL : qu’est-ce que c’est ?
Le lipofilling fessier ou brazilian butt lift est une intervention chirurgicale alternative à la pose d’implants fessiers.
La technique s’adresse tout particulièrement aux patients qui veulent augmenter le volume de leurs fesses ou améliorer leur galbe de manière naturelle et modérée, sans corps étranger sous la peau. L’opération est aussi beaucoup moins invasive.
Elle consiste en une greffe autologue de graisse. Le volume nécessaire de graisse est prélevé par lipoaspiration, avec des fines canules, dans des zones corporelles où elle est présente (par exemple l’abdomen ou les cuisses).
Elle est ensuite purifiée et réinjectée, grâce à de fines aiguilles, dans les zones des fesses qui en ont besoin pour gagner en volume ou pour combler des creux disgracieux.
Une fois injectée dans les fesses, la graisse se diffuse progressivement dans les tissus. Une certaine proportion (jusqu’à 30% au maximum) est absorbée naturellement par l’organisme.
Une fois le résultat stabilisé, il est généralement très naturel : les fesses sont plus galbées, avec un volume plus harmonieux. Il est durable car peu influencé par les éventuelles variations de poids du patient.
Le lipofilling fessier cause-t-il des cicatrices ?
Avec un BBL, il n’y a pas de cicatrices sur les fesses : en effet, à ce niveau, il ne s’agit que d’injections avec de très fines aiguilles qui ne causent qu’un petit œdème et, dans de rares cas, quelques bleus.
C’est là la grande différence avec la pose d’implants fessiers qui, elle, implique d’inciser la peau pour insérer les prothèses, même si les cicatrices sont généralement peu visibles car dissimulées dans les plis naturels.
Les seules cicatrices possibles avec un BBL sont localisées sur les zones de prélèvement, à l’endroit où la canule a été introduite pour la lipoaspiration. Il ne s’agit que de cicatrices extrêmement discrètes, de quelques millimètres, en des endroits choisis pour être très peu visibles.
L’incision étant très limitée, la cicatrisation se fait généralement sans aucun problème et les cicatrices sont imperceptibles au bout de quelques mois.
Quelles précautions prendre pour limiter au maximum les cicatrices d’un BBL ?
Un certain nombre de précaution en post-opératoire permettent de limiter au maximum les risques de mauvaise cicatrisation.
- Il est bien connu que le tabagisme est un facteur de complications pour la cicatrisation.
- Certains médicaments sont également à éviter : il est donc conseillé d’évoquer le sujet avec son chirurgien, notamment en cas de traitement au long cours susceptible d’avoir une incidence sur la qualité de la cicatrisation.
- L’application de crème cicatrisante peut accélérer et aider le processus de cicatrisation.
- Enfin, il est essentiel de ne pas s’exposer au soleil pendant au moins l’année qui suit l’intervention pour éviter tout phénomène de pigmentation de la peau au niveau des cicatrices, ce qui pourrait les rendre plus visibles.
